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L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam

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L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam Empty L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam

Message par Iman Dine Sam 30 Aoû 2008, 13:59

Salam aleikoum

L'amour et l'ardeur de la prêche à l'Islam

1.1 Le Prophète désire ardemment que tous les gens aient la foi

Ibn Âabbès commenta ce verset: [Il y aura des damnés et des
heureux
] (11/105) et les versets de ce genre en disant: «Le Messager
d'Allah, prière et paix sur lui, tenait beaucoup à ce que tous les gens
croient et prêtent serment (bayâa) de suivre l'enseignement divin. Mais
Allah l'informa que seul croira celui auquel Allah a destiné le bonheur
depuis le début des temps, alors que celui auquel Allah a destiné le
malheur depuis le début des temps s'égarera. Puis Allah consola son
Prophète: [Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu'ils ne
sont pas croyants! Si nous voulions, nous ferions descendre du ciel sur
eux un prodige (miracle), devant lequel leurs nuques resteront
courbées
] (26/3-5)».


1.2 Le Prophète prêche sa tribu à la mort d'Abou Talib

Ibn Âabbès rapporte: quand Abou Talib tomba malade (de sa maladie
qui entraîna sa mort T), un groupe de qouraychites, dont Abou Jahl,
entra chez lui. Ils dirent: «Ton neveu insulte nos idoles, il fait ceci
et cela, il dit ceci et cela. Il vaut mieux que tu le fasses appeler et
que tu l'en défendes». Il lui envoya quelqu'un et le Prophète, prière
et paix sur lui, vint et entra. Il y avait une place entre les
mécréants et Abou Talib; Abou Jahl, le maudit, craignant qu'Abou Talib
soit attendri si le Prophète s'asseyait à son côté, bondit et occupa la
place. Le Prophète, prière et paix sur lui, ne pouvant s'asseoir près
de son oncle, s'assit à côté de la porte.

Abou Talib lui demanda: «Mon neveu! Comment se fait-il que ta
tribu se plaint de toi et prétend que tu insultes leurs idoles, que tu
dis ceci et cela?» Et tous se mirent à le blâmer. Le Prophète, prière
et paix sur lui, prit la parole et déclara: «Mon oncle! Je leur demande
seulement de dire une parole; grâce à elle, les arabes les suivront et
les non arabes leur payeront l'impôt». Ils furent effarés et
s'exclamèrent: «Une seule parole!! Bien sûr, par ton père, même dix».
Ils demandè- rent: «Et laquelle?» Abou Talib demanda: «Quelle est cette
parole mon neveu?» Le Prophète répondit: «Il n'y a de dieu qu'Allah».
Ils se levèrent effarés en secouant (la poussière de T) leurs habits et
en disant: «A-t-il rendu les idoles un seul dieu, mais c'est
inimaginable!»

Allah révéla alors cette parole dans le Coran: [Réduira-t-il les
divinités à un seul dieu, voilà une chose vraiment étonnante! Et leurs
notables partirent en disant: «Allez-vous en et restez constants (soyez
patients) à vos dieux, c'est un coup monté. Nous n'avons pas entendu
(parler de) cela dans la dernière religion, ce n'est en vérité que pure
invention. Quoi ? ! C'est sur lui parmi nous qu'on aurait fait
descendre le rappel (Coran)!» Plutôt ils sont dans le doute au sujet de
mon message. Ou plutôt ils n'ont pas encore goûté à mon châtiment
]
(38/5-Cool.


1.3 Le Prophète propose la parole de la foi à Abou Talib avant sa mort

Ibn Âabbès, qu'Allah les agrée, rapporte: les notables de la tribu
se rendirent chez Abou Talib et lui parlèrent. Parmi eux étaient: Ôotba
Ibn Rabiâa, Chèyba Ibn Rabiâa, Abou Jahl Ibn Hichèm, Oumeya Ibn Khalèf,
Abou Sofiène Ibn Harb, ainsi que d'autres notables. Ils dirent: «Abou
Talib! Tu connais la position que tu as parmi nous (le chef du clan des
Bènou Hèchim T). Tu vois maintenant ce qui t'arrive (tu es sur ton lit
de mort T), et nous sommes inquiets pour toi (que tu meures T). Tu sais
bien ce qui se passe entre nous et ton neveu. Appelle-le donc et prends
de lui un engagement envers nous et prends de nous un engagement envers
lui. Qu'il arrête de nous déranger et qu'on arrête de le déranger;
qu'on le laisse avec sa religion et qu'il nous laisse avec notre
religion». Abou Talib envoya l'appeler. Le Prophète vint et Abou Talib
lui dit: «Mon neveu! Voici les notables de ta tribu. Ils se sont réunis
pour toi, pour te faire des concessions et que tu leur en fasses.

- D'accord, déclara le Prophète, prière et paix sur lui. Donnez
une seule parole, vous régnerez sur les arabes, et les non-arabes vous
payeront l'impôt!

- D'accord! approuva Abou Jahl. Par ton père, même dix paroles!

- Dites: il n'y a de dieu qu'Allah, et rejetez ce que vous adorez
d'autre». Ils frappèrent dans leurs mains et s'exclamèrent: «Mouhammed!
Tu veux rendre les dieux un seul? Tu es vraiment étonnant!» Puis il se
dirent: «Par Allah! Cet homme ne vous accordera rien de ce que vous
voulez. Partez et persévérez sur la religion de vos pères jusqu'à ce
qu'Allah tranche entre vous et lui», et ils se dispersèrent. Abou Talib
lui confia alors: «Par Allah! mon neveu! Je ne pense pas que tu leur as
trop demandé». Le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, prit
espoir en son oncle et se mit à le supplier: «Mon oncle! Alors
toi, dis-la! Et je pourrais intercéder en ta faveur le jour dernier».
En voyant le désir ardent du Messager d'Allah, Abou Talib déclara: «Mon
neveu! Si ce n'était la crainte de la honte pour toi et ta famille
après moi, et que les qouraychites croient que je l'ai seulement dite
par crainte de la mort, je l'aurais dite, et je ne la dirais que pour
te faire plaisir» - la fin du récit est la même.

Almousayib rapporte: quand Abou Talib allait mourir, le Prophète,
prière et paix sur lui, entra chez lui alors qu'Abou Jahl était déjà
présent. Le Prophète le supplia: «Mon oncle! Dis: il n'y a de dieu
qu'Allah! Avec cette parole, je te défendrai devant Allah». Abou Jahl
et Abdallah Ibn Oumeya s'empressèrent de dire: «Abou Talib!
Laisserais-tu la religion de Abdelmottalib (son père T)?» Ils ne
cessèrent d'insister jusqu'à ce que sa dernière parole fut: «Avec la
religion de Abdelmottalib». Le Prophète déclara: «J'implorerai ton
pardon tant qu'Allah ne me l'interdira pas». Mais le verset descendit:
[Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon
en faveur des associateurs, fussent-ils des parents, alors qu'il leur
est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer
] (8/113), et le
verset: [Tu ne guides pas celui que tu aimes] (28/56). Dans une autre
version, le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, ne cessait de la
lui proposer et ils ne cessaient de lui répéter leur propos jusqu'à ce
qu'il dit en dernier lieu: «Avec la religion de Abdelmottalib» et il
refusa de dire «Il n'y a de dieu qu'Allah». Le Prophète dit alors:
«J'implorerai ton pardon tant qu'Allah ne me l'interdira pas». Puis
Allah révéla les deux versets.

Abou Hourayra, qu'Allah l'agrée, rapporte: quand Abou Talib
allait mourir, le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, se rendit
auprès de lui et dit: «Mon oncle, dis: il n'y a de dieu qu'Allah, j'en
témoignerai pour toi le jour dernier». Il répondit: «Si ce n'étaient
les railleries des qouraychites qui diraient: il n'a fait cela que par
crainte de la mort, je te ferais ce plaisir, et je ne le ferais que
pour te faire plaisir». Allah révéla alors: [Tu ne guides pas celui que
tu aimes, mais c'est Allah qui guide qui il veut, et il connaît mieux
les bien-guidés
] (28/56).


Dernière édition par Iman Dine le Sam 30 Aoû 2008, 14:07, édité 1 fois
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L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam Empty Re: L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam

Message par Iman Dine Sam 30 Aoû 2008, 14:02

(...suite)
1.4 Le Prophète refuse d'abandonner le prêche pour Allah

Ôouqayl Ibn Abou Talib, qu'Allah l'agrée, rapporte: les
qouraychites vinrent chez Abou Talib - il raconta le récit (du ch3
§1.2) et précisa: Abou Talib dit au Messager d'Allah, prière et paix
sur lui: «Mon neveu! Par Allah! Tu m'as toujours obéi. Ta tribu est
venue prétendre que tu viens dans leur Kaâba et dans leurs cercles les
importuner par tes paroles. Alors, si tu veux bien, laisse-les
tranquilles». Le Prophète regarda le ciel et déclara: «Par Allah! Il
m'est impossible de laisser ma mission pour laquelle je suis envoyé
tout comme il vous est impossible d'allumer du feu avec le soleil».
Dans une autre version: Abou Talib lui dit: «Ta tribu est venue me voir
et m'a dit ceci et cela. Alors épargne-moi et épargne ta propre
personne, et ne m'accable pas par ce que je ne peux supporter et toi
non plus. Arrête de leur dire les paroles qu'ils détestent». Le
Messager d'Allah, prière et paix sur lui, crut que son oncle avait
changé d'avis à son sujet, qu'il allait le lâcher et l'abandonner et
qu'il n'avait plus la force de résister avec lui. Il répondit: «Mon
oncle, si le soleil était posé dans ma main droite et la lune dans ma
main gauche, je ne laisserais pas cette affaire jusqu'à ce qu'Allah la
fasse triompher ou que je périsse pour sa cause». Et le Messager
d'Allah fut pris par les larmes et pleura - la suite du récit est au
ch3 §1.2.

Jèbir Ibn Abdallah, qu'Allah les agrée, a dit: les qouraychites se
rassemblèrent un jour et décidèrent: «Choisissons le plus instruit
parmi nous en sorcellerie, en voyance et en poésie. Qu'il aille voir
cet homme qui a divisé notre groupe, désorganisé nos affaires et
critiqué notre religion. Qu'il lui parle et qu'il voie ce qu'il
répondra». Ils conclurent: «Nous ne connaissons personne d'autre que
Ôotba Ibn Rabiâa». Ils lui dirent: «Vas-y, père de Walid». Ôotba partit
le voir et questionna: «Mouhammed! Es-tu meilleur que Abdallah (son
père T)?» Le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, se tut. Il
reprit: «Es-tu meilleur que Abdelmottalib (son grand-père T)?» Le
Prophète se tut encore. Ôotba continua: «Si tu prétends que ceux-là
sont meilleurs que toi, alors ils ont adoré les idoles que tu
critiques, et si tu prétends être meilleur, alors parle qu'on écoute
tes paroles. Par Allah! Nous n'avons jamais vu quelqu'un chéri par son
peuple aussi néfaste pour eux que toi: tu as divisé notre groupe, tu as
mis nos affaires en désordre, tu as critiqué notre religion et tu nous
as fait un scandale parmi les arabes à tel point qu'ils disent qu'il y
a dans notre tribu un magicien, et qu'il y a chez les qouraychites un
voyant. Par Allah! Nous nous attendons à tout moment à dégainer nos
sabres les uns contre les autres pour nous anéantir. Regarde! Si tu es
dans le besoin, nous te ramasserons l'argent jusqu'à ce que tu sois
l'homme le plus riche de Qouraych. Si tu as trop envie de femmes,
choisis parmi les femmes de la tribu celles qui te plaisent, nous t'en
ferons marier dix». Le Messager d'Allah, prière et paix sur lui,
demanda: «Tu as fini?» Il répondit: «Oui».

Alors le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, récita: «[Au
nom d'Allah tout miséricordieux, très miséricordieux. Ha Mim.
Révélation du tout miséricordieux très miséricordieux. Un livre dont
les versets sont clairement détaillés, un Coran arabe pour des gens qui
savent. Annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur, mais la plupart
d'entre eux se détournent: c'est qu'ils n'entendent pas. Et ils dirent:
«Nos coeurs sont voilés contre ce à quoi tu nous appelles, nos oreilles
sont sourdes et entre nous et toi, il y a une cloison. Agis donc de ton
côté, nous agissons du nôtre». Dis: «Je ne suis qu'un homme comme vous,
il m'a été révélé que votre dieu est un dieu unique. Cherchez donc le
droit chemin vers lui et implorez son pardon». Et malheur aux
associateurs qui n'acquittent pas l'aumône et ne croient pas en
l'au-delà. Ceux qui croient et accomplissent de bonnes oeuvres ont une
récompense jamais interrompue. Dis: «Renierez-vous celui qui a créé la
terre en deux jours et lui donnerez-vous des égaux? Tel est le Seigneur
de l'univers. C'est lui qui a fermement fixé des montagnes au-dessus
d'elle, l'a bénie et lui assigna ses ressources alimentaires en quatre
jours égaux. (Telle est la réponse) à ceux qui t'interrogent. Il s'est
ensuite adressé au ciel qui était alors en fumée et lui dit, ainsi qu'à
la terre: «Venez tous deux, bon gré, mal gré». Tous deux dirent: «Nous
venons obéissants». Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours, et
révéla à chaque ciel sa fonction. Et nous avons décoré le ciel le plus
proche de lampes et l'avons protégé. Tel est l'ordre établi par le
puissant, l'omniscient (tout savant). S'ils s'en détournent, alors
dis-leur: «Je vous ai avertis d'une foudre destructive semblable à
celle qui frappa Âad et Thamoud»] (41/1-13)».

Ôotba s'écria: «Arrête! Tu n'as pas autre chose?» Il répondit:
«Non». Ôotba retourna chez les qouraychites et ils le questionnèrent:
«Alors?.

- Je crois, dit-il, que je lui ai dit tout ce que vous auriez pu lui dire.

- Et t'a-t-il répondu?

- Oui». Puis il dit: «Non, par celui qui a établi cette
construction (la Kaâba C)! Je n'ai rien compris de ce qu'il a dit sauf
qu'il vous a averti d'une foudre destructive comme la foudre de Âad et
Thamoud.

- Malheureux! L'homme te parle en arabe et tu ne sais pas ce qu'il dit!

- Non, par Allah, je n'ai rien compris de ce qu'il a dit sauf la foudre».

Dans une autre version, il rajouta: «Et si tu veux le pouvoir, nous
te donnerons nos drapeaux et tu seras notre chef tant que tu vivras».
Et quand il récita: [S'ils s'en détournent alors dis-leur: je vous ai
avertis d'une foudre destructive semblable à celle qui frappa Âad et
Thamoud] (41/13) Ôotba mit sa main sur la bouche du Prophète et
l'implora par les liens de parenté d'arrêter. Puis il ne sortit pas
voir sa famille et s'enferma. Abou Jahl dit alors: «Par Allah! Gens de
Qouraych! Ôotba a du devenir sabéen avec Mouhammed parce que sa
nourriture lui a plu et qu'il est dans le besoin. Allons le voir». Ils
partirent le voir et Abou Jahl lui dit: «Par Allah! Ôotba! Nous sommes
venus uniquement parce que tu es devenu sabéen avec Mou-hammed et son
affaire t'a séduit. Si tu es dans le besoin nous allons te réunir ce
qui te suffira pour que tu n'aies plus besoin de la nourriture de
Mouhammed». Ôotba se fâcha alors et jura par Allah de ne plus jamais
parler à Mouhammed. Il s'indigna: «Vous savez que je suis des plus
riches de Qouraych. Mais je suis allé le voir - il leur raconta
l'histoire - et il m'a répondu par une chose qui n'est ni la
sorcellerie, ni la poésie et ni la voyance. Il a lu: [Au nom d'Allah
tout miséricordieux très miséricordieux. Ha Mim. Révélation du tout
miséricordieux très misé-ricordieux - jusqu'à - s'ils s'en détournent
alors dis-leur: je vous ai avertis d'une foudre des-tructive semblable
à celle qui frappa Âad et Thamoud] (41/1-13). J'ai alors mis ma main
sur sa bouche et je l'ai imploré par les liens de parenté pour qu'il
s'arrête. Vous savez que quand Mohamed dit une chose il ne ment pas, et
j'ai eu peur que le châtiment descende sur vous».

Ibn Omar, qu'Allah les agrée, rapporte: les qouraychites se
réunirent pour se concerter au sujet du Messager d'Allah, prière et
paix sur lui, alors qu'il était assis dans le lieu de prière (près de
la Kaâba T). Ôotba Ibn Rabiâa proposa aux autres: «Laissez-moi aller
lui parler, car je serai peut-être plus délicat que vous avec lui».
Ôotba se leva, s'assit à côté du Prophète et dit: «Mon neveu! Je sais
que tu es de notre famille la plus noble et que tu es le plus considéré
parmi nous. Tu as causé à ta tribu ce que personne n'a causé à la
sienne. Si tu convoites l'ar-gent par ton discours, alors ta tribu
s'engage à te réunir l'argent jusqu'à ce que tu sois le plus riche
parmi nous. Si tu convoites le prestige, nous t'élèverons jusqu'à ce
que personne de ta tribu ne soit plus prestigieux que toi et nous ne
prendrons aucune décision sans toi. Et si tu es possédé et tu ne peux
t'en défaire, nous dépenserons nos richesses et ferons tout notre
possible pour t'en guérir jusqu'à être excusés et dégagés de ta
responsabilité. Et si tu veux la royauté, nous te ferons roi». Le
Messager d'Allah, prière et paix sur lui, demanda: «As-tu fini Aboul
Walid?» Il répondit: «Oui». Alors le Messager d'Allah lut: [Ha Mim], la
sourate La Prosternation (32), jusqu'au verset 15, et se prosterna.
Ôotba avait mis sa main derrière son dos jusqu'à ce qu'il finit la
lecture, puis il se leva et ne sut que rapporter à l'assemblée de sa
tribu. En le voyant venir, ils s'étonnèrent: «Il revient avec un visage
différent». Il s'assit avec eux et déclara: «Gens de Qouraych! Je lui
ai transmis ce que vous m'aviez demandé. Quand j'eus fini, il me dit
des paroles, par Allah, mes oreilles n'ont jamais entendu de paroles
semblables et je ne sus que répondre. Gens de Qouraych! Obéissez-moi
aujourd'hui et désobéissez-moi pour le reste; laissez-le et
retirez-vous de ses affaires. Par Allah! Lui, ne va pas laisser son
affaire. Laissez-le avec les autres arabes: s'il les domine, son
prestige sera le vôtre et sa puissance sera la vôtre. S'ils le battent
alors d'autres se seront chargés de votre besogne à votre place». Ils
rétorquèrent: «Tu es devenu sabéen, Aboul Walid».
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Message par Iman Dine Sam 30 Aoû 2008, 14:03

(...suite)
1.5 Le Messager d'Allah persiste à militer pour le prêche dont Allah l'a chargé

Almiswar Ibn Makhrama et Marwane racontent: le Messager d'Allah,
prière et paix sur lui, par-tit à la Mecque en l'an six (après la
bataille des coalisés T) pour accomplir la ôomra. Boudèyl Ibn Warqa
Alkhouzèîi le rencontra avec des gens de sa tribu Khouzaâa; ils étaient
les hom-mes de confiance du Messager d'Allah parmi les habitants de
Tihèma. Boudèyl dit: «Je viens de laisser Kaâb Ibn Louay et Âamir Ibn
Louay, ils se sont installés aux points d'eau de Hou-dèybiya et ont
ramené toutes leurs forces». Le Messager d'Allah, prière et paix sur
lui, décla-ra: «Nous ne sommes venus pour combattre personne, mais nous
sommes venus pour ac-complir la ôomra. Les qouraychites sont épuisés et
endommagés par la guerre. S'ils veulent, je conclurai avec eux un
traité de paix pour une certaine durée et qu'ils me laissent avec les
gens. Si je suis victorieux, alors ils pourront accepter ce que les
gens ont accepté, sinon ils

seront débarrassés de moi. Et s'ils refusent (la paix T), par
celui qui détient mon âme dans sa main! Je les combattrai pour mon
affaire jusqu'à ce que ma tête soit coupée, et l'ordre d'Allah sera
assurément accompli».

Dans une autre version: «Malheur aux qouraychites! La guerre les
a rognés. Qu'est ce qui les dérange s'ils me laissent avec les arabes?
S'ils me battent, ce sera ce qu'ils voulaient. Si Allah me donne la
victoire sur eux, les qouraychites pourront soit embrasser l'Islam en
prospérité, soit combattre avec leurs forces s'ils n'acceptent pas
l'Islam. Que s'imaginent-ils donc? Par Allah! Je ne cesserai de les
combattre pour ce qu'Allah m'a envoyé jusqu'à ce qu'Allah me donne la
victoire ou que ce cou soit détaché».


1.6 Le Messager d'Allah ordonne à Ali de prêcher l'Islam dans la bataille de Khaybar

Sahl Ibn Saâd, qu'Allah l'agrée, raconte: le Messager d'Allah,
prière et paix sur lui, déclara le jour de Khaybar: «Je donnerai cet
étendard (donc le commandement C) demain à un homme: Allah accordera la
victoire par ses mains, il aime Allah et son Messager et Allah et son
Messager l'aiment». Les musulmans passèrent la nuit à débattre
fébrilement au sujet de cette personne qui le recevra. Le matin, ils se
rendirent chez le Prophète, chacun espérant le recevoir. Il demanda:
«Où est Ali Ibn Abou Talib?» Ils répondirent: «Ô Messager d'Allah! Il
est malade des yeux». Le Prophète envoya le chercher, il vint et le
Messager d'Allah, prière et paix sur lui, cracha dans ses yeux et pria
pour lui. Il guérit alors comme s'il n'avait rien eu. Le Prophète lui
donna l'étendard et Ali demanda: «Ô Messager d'Allah! Dois-je les
combattre jusqu'à ce qu'ils soient comme nous?» Il répondit: «Vas-y
doucement jusqu'à leur terrain. Puis appelle- les à l'Islam
et informe-les de leurs devoirs envers Allah dans l'Islam. Par
Allah! Si Allah guide par ton biais une seule personne, ce sera mieux
pour toi que d'avoir des chamelles rouges (qui étaient les biens les
plus précieux C)».


1.7 Le Messager d'Allah patiente en prêchant Alhakam Ibn Kisène à l'Islam

Almiqdad Ibn Âamr raconte: j'ai capturé Alhakam Ibn Kisène et
notre émir voulut le décapiter. Mais j'ai dit: «Laisse-le qu'on le
ramène chez le Messager d'Allah, prière et paix sur lui». Nous sommes
rentrés et le Messager d'Allah se mit à l'inviter à l'Islam et y passa
un long moment. Omar intervint: «Pourquoi lui parles-tu, Ô Messager
d'Allah? Par Allah! Il n'acceptera pas l'Islam jusqu'à la fin des
temps. Laisse-moi lui couper la tête et qu'il aille au précipice qu'il
mérite». Le Prophète, prière et paix sur lui, ne prêta pas l'oreille à
Omar jusqu'à ce qu'Alhakam embrassa l'Islam. Omar déclara: «Dès que je
l'ai vu embrasser l'Islam, je me suis rendu compte de mon comportement
et de ce qui s'était passé. Je me suis reproché: comment puis-je
m'opposer au Prophète dans une affaire qu'il connaît mieux que moi?
Puis je me suis dit: j'ai seulement voulu conseiller en bien Allah et
son Messager». Omar raconte: «Il s'est converti et, par Allah, il est
devenu un bon musulman et a combattu pour Allah jusqu'à ce qu'il trouva
le martyre à Bir Maôouna (où soixante-dix musulmans furent trahis et
tués en l'an 4, voir ch6 §13.16 C). Le Messager d'Allah, prière et paix
sur lui, était satisfait de lui et il entra aux jardins du Paradis».

Dans une autre version: Alhakam questionna: «Et qu'est l'Islam?»
Le Prophète répondit: «Tu adores Allah seul sans associé, et tu
attestes que Mouhammed est son serviteur et messager». Il déclara:
«J'accepte l'Islam». Le Prophète, prière et paix sur lui, se tourna
alors vers ses compagnons et leur dit: «Si je vous avais obéi tout à
l'heure, je l'aurais tué et il entrerait au Feu».
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L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam Empty Re: L'amour et l'ardeur de la prêche à l'islam

Message par Iman Dine Sam 30 Aoû 2008, 14:04

(...suite)
1.8 Histoire de la conversion de Wahchi Ibn
HarbIbn Âabbès, qu'Allah les agrée, rapporte: le Messager d'Allah,
prière et paix sur lui, convoqua Wahchi Ibn Harb qui avait tué Hamza,
qu'Allah l'agrée, pour l'inviter à l'Islam. Wahchi envoya lui dire: «Ô
Mouhammed! Comment m'invites-tu alors que tu prétends que celui qui a
tué, associé ou commis l'adultère trouvera un châtiment; la souffrance
lui sera doublée le jour de la résurrection et il y sera éternel et
humilié? Et moi, j'ai commis tout cela. Me trouves-tu une exception?»
Allah révéla alors: [Sauf celui qui se repent, croit et accomplit une
bonne oeuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes,
et Allah est pardonneur et miséricordieux] (25/70). Wahchi fit la
remarque: «Ô Mouhammed! C'est une condition très dure: [Sauf celui qui
se repent, croit et accomplit une bonne action]. Il se peut que je ne
puisse faire cela». Allah descendit alors: [Certes, Allah ne pardonne
pas qu'on lui donne quelqu'associé. À part cela, il pardonne à qui il
veut] (4/48). Wahchi objecta encore: «Ô Mouhammed! D'après ce que je
vois, ceci dépend de la volonté d'Allah, et je ne sais pas s'il me
pardonnera ou non. Y a-t-il autre chose?» Allah révéla enfin: [Ô mes
serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne
désespérez pas de la miséricorde d'Allah, car Allah pardonne tous les
péchés. Oui, c'est lui le pardonneur, le très miséricordieux] (39/53).
Wahchi déclara: «Là, d'accord», et il embrassa l'Islam. Des musulmans
demandèrent: «Ô Messager d'Allah! Nous avons commis les mêmes choses
que Wahchi?». Il répondit: «Ce verset est pour tous les musulmans».

Ibn Âabbès, qu'Allah les agrée, rapporte aussi: des gens parmi
les idolâtres (dont Wahchi I) avaient beaucoup tué et beaucoup commis
l'adultère. Ils vinrent voir Mouhammed, prière et paix sur lui, et
déclarèrent: «Ce que tu dis et prêches est bien si tu nous informais
d'une expiation pour nos péchés». Allah révéla: [Qui n'invoquent pas
d'autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu'Allah a rendue
sacrée, sauf à bon droit; et qui ne commettent pas de fornication
(l'adultère) - car quiconque fait cela encourra une punition et le
châtiment lui sera doublé au jour de la résurrection, et il demeurera
éternellement couvert d'ignominie (humilié). Sauf celui qui se repent,
croit et accomplit une bonne oeuvre; ceux-là Allah changera leurs
mauvaises actions en bonnes, et Allah est pardonneur et miséricordieux]
(25/68-70) et révéla: [Dis: «Ô mes serviteurs qui avez commis des excès
à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah.
Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est lui le pardonneur, le
très miséricordieux»] (39/53).


1.9 Fatima pleure de la dégradation de l'état du Prophète à cause de l'effort pour sa mission

Abou Thaâlaba Alkhouchèni rapporte: le Messager d'Allah, prière et
paix sur lui, revint d'une bataille, entra dans la mosquée et pria deux
rakâat. Il aimait, en rentrant de voyage, prier deux rakâat à la
mosquée, puis passer chez Fatima (sa fille T) et enfin chez ses femmes.
Une fois, il rentra de voyage et se rendit chez Fatima avant les
maisons de ses femmes. Elle l'accueillit à la porte de la maison et se
mit à embrasser son visage (dans une version: et sa bouche) et ses yeux
en pleurant. Il lui demanda: «Pourquoi pleures-tu?» Elle répondit: «Je
vois que ton teint a pâli et que tes habits sont en loques». Il la
consola: «Fatima!
Ne pleure pas, car Allah a envoyé ton père pour une affaire
qu'Allah fera pénétrer dans toute maison de ville, de village et de
campagne par l'honneur (de son allié C) ou le déshonneur (de son ennemi
C) jusqu'à ce qu'elle atteigne ce que la nuit a atteint (le monde
entier T)».


1.10 Récit de Tèmim Addari sur la propagation du prêche de l'Islam

Tèmim Addari raconte: j'ai entendu le Messager d'Allah, prière et paix sur lui, dire: «Cette

affaire atteindra ce que le jour et la nuit ont atteint. Dans
chaque maison de ville et de campagne, Allah fera pénétrer cette
religion par l'honneur d'un heureux et le rabaissement d'un malheureux;
un honneur par lequel Allah élève l'Islam et ses fidèles et un
déshonneur
par lequel Allah rabaisse la mécréance». Tèmim Addari rajoutait:
«J'ai vu cela dans ma famille: ceux qui embrassèrent l'Islam eurent le
bien, l'honneur et le prestige tandis que les mécréants subirent
l'humiliation, la bassesse et la dîme».

1.11 Omar tient au retour des apostats à l'Islam

Anas, qu'Allah l'agrée, raconte: Abou Moussa, qu'Allah l'agrée,
m'envoya annoncer la victoire de Toster (la plus grande ville de
Khawzistan C) à Omar, qu'Allah l'agrée. Six personnes de Bakr Ibn Wèil
avaient quitté l'Islam et rejoint les idolâtres. Omar me questionna:
«Qu'est-il arrivé aux hommes de Bakr Ibn Wèil?

- Chef des croyants! répondis-je. Des gens qui ont quitté l'Islam et rejoint les païens, il n'y a qu'à les tuer.

- Je préfère les prendre en paix à tout l'or et argent que le soleil a éclairé.

- Chef des croyants! Que ferais-tu d'eux si tu les prenais?

- Je leur proposerais de rentrer par la porte d'où ils sont
sortis. S'ils acceptent, j'ac-cepterais leur retour, et sinon, je les
garderais en prison (dans l'espoir qu'ils se repentent C)».

Abderrahmane Alqari raconte: un envoyé d'Abou Moussa (gouverneur
de Basra C), qu'Allah l'agrée, arriva chez Omar Ibn Alkhattab, qu'Allah
l'agrée. Omar s'enquit de l'état des musul-mans et il l'informa. Puis
Omar questionna: «Avez-vous des nouvelles des pays lointains?

- Oui, répondit-il, un homme a renié après sa conversion à l'Islam.

- Qu'en avez-vous fait?

- Nous l'avons placé devant nous et nous lui avons tranché la tête.

- Pourquoi ne l'avez-vous pas emprisonné trois jours, nourri chaque
jour d'un morceau de pain, et encouragé au repentir? Peut être se
serait-il repenti et serait-il retourné à l'ordre d'Al-lah. Ô Allah! Je
n'ai pas assisté, je n'ai pas ordonné, et je n'ai pas approuvé en
apprenant !»

Âamr Ibn Alâaç, qu'Allah l'agrée, écrivit à Omar, qu'Allah
l'agrée: «Un homme a embrassé l'Islam puis a renié, puis il l'a
embrassé puis renié, et a refait cela plusieurs fois. Doit-on accepter
son repentir?» Omar lui écrivit: «Accepte son repentir tant qu'Allah
l'accepte de lui. Propose-lui l'Islam; s'il accepte, laisse-le, sinon
coupe sa tête».



1.12 Omar pleure pour l'effort d'un moine

Omar, qu'Allah l'agrée, passa près d'un moine. Il s'arrêta et on
appela le moine. On lui dit: «Voici le chef des croyants». Omar le
regarda, constata son épuisement par l'effort et l'ascétisme et pleura.
On lui objecta: «C'est un chrétien». Omar répondit: «Je sais, mais j'ai
eu pitié de lui. Je me suis rappelé la parole d'Allah: [Préoccupés,
harassés. Ils brûleront dans un feu ardent] (88/3-4), j'ai eu pitié de
sa fatigue et de son effort alors qu'il va au Feu».

Source:
- www.islamoncoeur.xooit.com
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